Jawaharlal Nehru Stadium
L’imposante structure ne passe pas inaperçue. Niché en plein New Delhi, le Jawaharlal Nehru Stadium se pose au milieu des espaces verts de la capitaine indienne. Théâtre des Jeux asiatiques de 1982, des Championnats d’Asie d’athlétisme 1989, ou encore des Jeux du Commonwealth 2010, l’enceinte continue d’accueillir les matchs de l’équipe nationale indienne de football ainsi que ceux de clubs locaux comme le Punjab FC, qui évolue en Indian Super League. Par le passé, il a aussi été le terrain du Delhi Dynamos FC, club historique du paysage footballistique indien.
Mais ce qui nous a surpris lors de notre visite, ce n’est pas (que) l’impressionnante structure capable d’accueillir plus de 60.000 spectateurs. La technologie et les innovations des ingénieurs à l’origine du projet n’ont rien à envier aux plus grands stades du monde. Outre sa piste à 10 couloirs homologuée pour accueillir des épreuves olympiques, le stade possède un toit en membre PFTE de 53.800 mètres carrés. Le PFTE est en effet l’un des matériaux plastiques les plus thermostables.
Ferveur
En se baladant dans les travées malgré la foule des grands jours, une question me taraude. Comment faire pour sortir du stade en cas d’urgence ? C’est simple. En seulement six minutes, l’ensemble de l’enceinte peut être évacué. Impressionnant. Certifié « vert » grâce notamment à la récupération des eaux de pluie, le Jawaharlal Nehru Stadium est un écrin de beauté à la fois ancien, sa création remontant à 1982, mais aussi moderne.
Assistant à un match de deux clubs universitaires, j’ai vite compris que ce stade pouvait connaître une ferveur sans égal. Réunissant plus de curieux que de connaisseurs, l’enceinte indienne vibre, tremble au rythme des chants de supporters. Les billets n’étant pas chers et accessibles à n’importe quel étudiant, le stade fait vite le plein. Comme si tout une ville se déplaçait pour vivre un moment unique de sport. Une chose est sûre, nous ne pouvons que recommander une visite dans cette arène.
Thomas Larroquette.
